L’ASF enregistre une baisse de 3 millions de crédits renouvelables en un an

Présenté par un certain nombre d’associations de consommateurs et d’usagers comme un facteur important de surendettement, le crédit renouvelable semble, aujourd’hui, avoir quelque peu perdu l’intérêt du grand public, comme le montrent les derniers chiffres publiés par l’Association des Sociétés Financières, qui font état d’une diminution de 3 millions du nombre de ces solutions de financement sur la période allant d’avril 2011 à avril 2012.
Une diminution du nombre de crédits renouvelables importante selon l’ASF
Évalué à 43,2 millions, dont seulement 20 millions réellement actifs, par le cabinet Athling, le nombre de crédits renouvelables détenus par les Français constitue une indication particulièrement importante, montrant une évolution relativement rapide, puisque l’ASF avait, elle-même, estimé, en 2011, la diminution du nombre de comptes à 2 millions, venant ainsi témoigner de l’évolution des comportements des usagers français, découlant principalement, pour l’association, de l’application de la loi Lagarde.
Les crédits renouvelables mieux encadrés grâce à la loi Lagarde
Votée au mois de juillet 2010 mais appliquée dans son intégralité seulement depuis le début de l’année 2011, la loi Lagarde a ainsi introduit un nombre particulièrement important de changements dans le comportement des usagers français, l’ASF expliquant notamment le recul de la solution de financement par les profondes modifications subies par cette dernière, telles que les mesures visant à imposer un montant minimal de remboursement du capital dans le cadre des mensualités de la solution de financement, justifiant alors, selon l’association, le recul affiché, aujourd’hui, par le crédit renouvelable, dont l’image reste associée au risque de surendettement.